Entre les falaises d’Edava et de Varkala.

Cette photographie m’a été « donnée », comme beaucoup d’autres, en bloc (jamais de retouche, ni de recadrage, une photographie est à accepter telle quelle ou à détruire).
J’ai vu l’homme jeune, l’homme roux, ses bras en croix, ses mains ouvertes, sa maigreur. J’ai vu les chiens-parias de plage, les lignes, le reflet, les frontières. J’ai vu l’opposition fertile-infertile. J’ai zoomé et shooté à l’aveugle.
On ne mérite jamais totalement une photographie.
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Écho avec le tableau de Francis Tattegrain, La Ramasseuse d’épaves (1880 – Musée de Boulogne-sur-Mer) :

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Le même personnage, le même jour, à la même heure, couché sur le sable mouillé.

Réinjection noir & blanc (in Taemdâng, livre muet no19) :

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