Kerala, octobre 2014

Entre les falaises d’Edava et de Varkala.

1a

Cette photographie m’a été « donnée », comme beaucoup d’autres, en bloc (jamais de retouche, ni de recadrage, une photographie est à accepter telle quelle ou à détruire).
J’ai vu l’homme jeune, l’homme roux, ses bras en croix, ses mains ouvertes, sa maigreur. J’ai vu les chiens-parias de plage, les lignes, le reflet, les frontières. J’ai vu l’opposition fertile-infertile. J’ai zoomé et shooté à l’aveugle.
On ne mérite jamais totalement une photographie.

—————————–

Écho avec le tableau de Francis Tattegrain, La Ramasseuse d’épaves (1880 – Musée de Boulogne-sur-Mer) :

—————————–

Le même personnage, le même jour, à la même heure, couché sur le sable mouillé.

Réinjection noir & blanc (in Taemdâng, livre muet no19) :

Une réflexion sur “Kerala, octobre 2014

  1. Pingback: 3 août 22 | danger, éboulement permanent de la falaise | 37 - L'OEIL A FAIM

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s